Quelle
reconnaissance ces chevaliers ne trouvaient-ils pas à
défendre les faibles. Enthousiastes, ils caracolaient
par monts et par vaux désireux de s'armer et de venger
les victimes de brigandage et de taxes injustifiées
que quelques châtelains peu recommandables assenaient.
La religion trouva en ces hommes les défenseurs de
la foi et considéra ces responsabilités comme
un sacerdoce en règle, dignes des plus vénérables
assentiments. Dès lors l'Eglise introduisit sa pompe
et ses mystères en la réception des chevaliers
qui devinrent chevaliers de lumière. Les souverains
et hauts vassaux apprenant chaque jour quantité de
leurs faits d'armes apprirent à estimer ces hommes
à la grandeur d'âme et au charisme certain. La
chevalerie monta à un tel degré de célébrité
quelle inspira bons nombre d'hommes valeureux et chefs en
leur fiefs. La chevalerie, c'est un rayon de lumière
qui perce les nuages ténébreux des temps anciens
et malheureux. Faisant de Dieu, l'honneur et les dames leur
devise.