Définition : Bardés de cruauté et renforcés de sécheresse doublée de mauvaise foi, les hérésiarques sont de puissants renégats à la cause du bien, ils ne conçoivent le pouvoir et l’exercice de celui-ci que par la réduction des autres à l'état d’esclaves et par l’acquisition de pouvoirs quels qu’ils soient, pourvu qu’ils soient efficaces. Prêtres de Lomoth, clercs des ténèbres ou paladins du chaos, ils ne cherchent qu’à détruire ou asseoir leurs ennemis (Dieu seul sait comme ils sont nombreux ...). Certains sont réellement puissants, tel Fistule Le Noir de Sombre Flèche qui règne sur un empire visible et invisible, d’autres sont seuls mais véritablement puissants (comme certains immortels par exemple), ils luttent généralement en solo en infligeant aux populations des atrocités sans nom. Dans tous les cas, la plupart des hérésiarques sont considérablement riches et extrêmement puissants. Ils possèdent tous des séides infatigables et quasi invulnérables et possèdent pour la plupart un objet extraordinaire ou de formidables armes secrètes prêtes à le défendre ou à pourfendre.

Naissance d'un hérésiarque : invariablement ces agents des ténèbres naissent à la suite d'une rencontre fortuite mais tragique entre un homme et les larmes de Lomoth (cf.). L'homme est alors transformé, corrompu à l'extrême, son âme est brisée ! Il passe par la transformation que fait subir ces larmes maléfiques. Nimbé de haine, il se jette alors éperdument dans la destruction de ce qu'il y a de plis noble en la nature humaine, : l'espérance, l'amour, la fidélité, la foi et tout ce qui fait l'humanité d'un homme. Cette compulsion procède d'une angoisse issue du plus profond de ce qui leur reste d'âme et qui ne peut être évitée ou combattue qui si l'hérésiarque œuvre efficacement pour le mal. Cette perversité est pour lui une source de parfait contentement, un plaisir malsain qui le revigore et le nourrit. Comprendre cet état de fait n'est pourtant pas l'accepter, c'est aussi pourquoi ils ont un pendant, une sorte de contre mesure de la création, les puissances.

Leurs pouvoirs :  ils acquièrent les pouvoirs que confèrent les larmes de Lomoth (cf.). Mais le pouvoir le plus notable chez eux est leur capacité à pouvoir commander aux morts-vivants, d'en créer (squelettes ou zombies) rien qu'au toucher et surtout de pouvoir lier des démons aux objets et "à volonté" - cette caractéristiques fera l'objet d'autres développements ultérieurement -

Exception : il est écrit dans certains ouvrages occultes que certains des cris que poussa Lomoth lors de son trépas ne prirent pas corps tout de suite et que tels des ondes destructrices, ils perdurent, se nourrissant des rites interdits auxquels s'adonnent nombre d'hérétiques fidèles. Il arrive cependant qu'un de ces cris viennent frapper de plein fouet une victime. Elle est alors dépossédée d'elle-même. Le cri la dépouille de ses sentiments, la dépossède de son cœur et lui dévore son âme. Ce type d'hérésiarque est le pire qui puisse exister, il est rare qu'il en existe plus d'un en même temps … En plus de posséder les pouvoirs et caractéristiques de leurs pairs, ils peuvent pousser à leur propre échelle, un cri de Lomoth, appelé alors une hérésie.

Propriétés de l'hérésie :

1. Elle dépossède la cible de ses objectifs personnels pour ceux de l'hérésiarque. L'effet est identique à celui d'un charme puissant et la victime se délecte à son tour des crimes qu'elles perpétuera pour son maître.
2. Ils peuvent procurer le don, mais un don corrompu (Cf. le don). C'est une stratégie payante qui leur permettent de se faire de "fidèles" lieutenants. Mais le nombre de don est très limité (1d10).

Lorsque ce type d'hérésiarque est occis, un son lugubre et terrible retentit, faisant pourrir si vite et si fort le corps du trépassé que l'on dirait qu'il fond littéralement (quelque fois il explose, libérant des tripes et organes putréfiés à l'extrême). L'espace de quelques instants suffiront, et enfin, le cri de Lomoth dépossédera définitivement le corps de sa victime pour s'élancer à la dérive une fois encore à travers le monde, droit vers un ciel qui ne manquera pas de se couvrir.