- Partie V -

L'ÉPÉE DU MAÎTRE

 

PITIÉ, SORTEZ MOI DE CET ENFER! -

Dans toute l'arène des jeux barbares des pirates vient s'installer un court moment silencieux de stupéfaction devant l'exploit impensable que viennent de réaliser les jeunes Ronin : sortir vivants des épreuves.
 
 Mongul, le chef redouté de cette terrible bande de pillards brise le silence de sa lourde voix: "- Incroyable, j'en suis moi-même étonné, ces misérables chiens ont survécu à notre octogone. C'est bien la première fois que cela arrive."
 
 "- Qu'allons nous en faire" demande l'un des lieutenants de Mongul, "- ils se sont montrés braves et valeureux, nous ne pouvons les tuer comme ça."
  

"- Étrange langage que tu tiens là, pour ces pourceaux d'étrangers. Je finirais par croire que tu les admires" répond Mongul et, après un temps de réflexion: "- Bien, puisqu'il en est ainsi, tu en combattras un, puis un autre et ainsi de suite. Nous verrons alors si ta clémence sera toujours la même à leur égard. Si tu trépasses, je continuerai ces rencontres fort divertissantes en leur opposant tour à tour des esclaves ou bien l'un d'entre vous, jusqu'à ce que j'en aie assez."
 Une puissante acclamation d'approbation éclate dans toute l'arène. Les pirates jubilent à l'idée des prochains spectacles sanguinaires que leur chef va leur offrir, oubliant que n'importe lequel d'entre eux pourrait en faire les frais.
 "- Et maintenant sortez tous et jetez moi nos 'héros' au cachot. Demain à l'aube je veux que deux de nos navires partent en vue de réapprovisionner l'octogone en créatures. Prenez l'équipement qu'il vous faut et ne revenez pas les mains vides." Les pirates évacueront alors l'arène.
 Pour emmener les rescapés de l'octogone dans leur cellule, au cas où ceux-ci résisteraient, ils n'hésiteront pas à faire appel aux archers munis de flèches au gaz soporifique extrêmement puissant (celui dont ils se sont déjà servi pour neutraliser les Pj pendant l'abordage).
 Si les Pj pensent qu'il vaut mieux mourir que devenir les bouffons de Mongul, la vue de l'épée de leur défunt maître, l'épée de sang, dans les mains d'un tel individu devrait leur faire ravaler leur colère et renforcer leur volonté de vouloir récupérer le fantastique No-dachi. Ce serait faire une entorse au code Bushido, impardonnable et déshonorante, que de se donner la mort avant d'avoir accompli la dernière volonté de leur seigneur.
 

Dans la lumière blafarde et l'humidité omniprésente de leur cachot collectif, les élèves de feu seigneur Ozaki ne reçoivent que de maigres rations ainsi que de pauvres traitements pour leurs blessures. Les esclaves qui s'occupent d'eux sont muets (les pirates leur ont coupé la langue pour éviter toute communication avec les prisonniers). Les courtes chaînes scellées aux murs que portent les jeunes ronins limitent leurs mouvements au strict minimum. Deux jours passent dans ces conditions avant qu'une première visite leur soit rendue.
 

La porte de leur cellule s'ouvre dans un grincement sinistre pour laisser entrer deux bandits. A la lumière de leur torche ils détaillent leurs prisonniers. "- Lequel d'entre vous va nous divertir ce soir ?" en absence de réponse il continue de les narguer jusqu'à ce que les Pj répondent d'une manière ou d'une autre. S'ils restent dans un mutisme complet, estimant qu'ils n'ont pas à répondre à de telles crapules, les pirates en désignent un au hasard: "- Eh bien ce sera toi, chien !". Cinq autres pirates pénètrent dans la petite pièce et maintiennent les autres Pj en arrière, à la pointe de leurs lances. Ils réutilisent les perches munies de garrots en corde, qu'ils lui passent autour du cou du Pj désigné, l'étranglant cruellement au moindre écart. Ils le libèrent de ses fers pour lui en passer d'autres aux jambes qui ne lui permettent que de petites enjambées, et le font sortir le conduisant dans le dédale puant et mal éclairé de la prison.
 

A l'air frais de la surface, le Pj se sent revivre, après l'atmosphère confinée et oppressante des galeries souterraines où sont aménagées les cellules. Il prend conscience de l'heure tardive en voyant le soleil disparaître derrière un volcan éteint aux formes étranges, qui donne à l'île son nom: crâne gris.
 

Les sept maraudeurs le conduisent à travers la ville, dont il peut détailler les quartiers qui rivalisent de saleté et de décrépitude, jusqu'au palais de Mongul. Toutes les rues se ressemblent et un étranger jeté au cœur de ce labyrinthe anarchique à toutes les chances de se perdre, sans qu'il soit question de demander son chemin aux pirates. Il est probable que les habitants s'y retrouvent à l'odeur.
 

Le palais est un peu mieux entretenu, le nombre important d'esclaves qui y travaillent y étant pour quelque chose. L'entrée en est gardée par une dizaine d'hommes qui maudissent les dieux de les avoir mis de garde un soir de divertissement. Le prisonnier reconnaît le bâtiment, y étant déjà venu quelques jours auparavant.
 

La salle du trône a quelque peu changé: une plate forme a été montée au centre de la salle, dont la hauteur dépasse celle de la plupart des pirates, permettant à toute la salle d'avoir une vue sur les actions qui vont s'y dérouler. Mongul du haut des marches de son trône surplombe toute l'assemblée. Redoutant quelque félonie de la part de ses gladiateurs, il a fait disposer autour de la salle deux douzaines d'archers. Au moindre geste douteux, leur cible sera transformée en hérisson. Le Pj est amené sur le ring. Il trouve à terre un tanto et comprend que ce soir il se battra au couteau. Son ennemi, déjà en place l'attend. Il s'agit de l'homme avec qui Mongul a eu une petite discussion deux jours auparavant.
 
 "- Que les festivités commencent!"
 A ces mots les maraudeurs laissent éclater leur joie à l'idée du spectacle sanglant qui va avoir lieu. L'atmosphère devient explosive, les paris, les lazzis et les encouragements fusent. Le Pj, vêtu d'un simple pagne, est libéré de son garrot et le combat commence.
 

Chaque Pj vivra au moins une fois ce genre de combat. Dès que leur opposant est abattu, le dard d'une sarbacane les plonge dans un profond sommeil. Mongul, désireux de passer d'aussi bonnes soirées le plus souvent possible trouvera toujours des combattants à leur opposer. Tantôt il s'agira de l'un de ses lieutenants, tantôt deux de ses maraudeurs ou bien encore trois de ses esclaves.
 

Les infortunés ronins seront toujours soignés dans d'aussi mauvaises conditions. Ils devront effectuer un jet de jdp de volonté pour garder le moral. S'ils échouent ils auront -1 à leur CSB de tanto.
 

Alors que plane dans les cachots souterrains l'habituel silence pesant, lourd d'humidité, entrecoupé parfois d'un gémissement émis par une âme en peine, un surprenant événement vient rompre la monotonie des heures des prisonniers: une discussion à lieu à la porte de leur cachot, puis le bruit de la clef s'engageant dans la serrure de fait entendre. Derrière la forme grotesque de leur gêolier entre une forme encapuchonnée qui s'avance vers eux. Lorsque la capuche tombe, les Pj découvrent le joli minois d'une femme qui les observe.
 

"- Pose la torche sur le mur et sort d'ici". A ces mots le gêolier s'exécute et part en fermant la porte.
 

"- Étrangers, je vous ai vu combattre et j'ai pu constater votre valeur. Je viens dans le plus grand secret, au risque de ma vie, vous proposer un marché".
 

Les Pj reconnaîtront la visiteuse, l'ayant vue aux côtés de Mongul, lors de leurs combats. Elle se tient si près qu'ils peuvent l'attraper et la retenir prisonnière, mais s'ils comptent la prendre en otage ils se trompent lourdement: Mongul n'a que faire d'une catin qui se compromet avec des chiens arrogants.
 

"- Je me nomme Min-laï et suis l'une des concubines de Mongul. Ce monstre joue avec nous, nous faisant mener une existence de cauchemar. Je vous propose de vous rendre la liberté si vous me promettez de me faire quitter cette île. Par pitié, sortez moi de cet enfer. Je ne peux rester longtemps, sachez que des serviteurs qui me sont dévoués sont prêts à prendre la mer avec nous. Si vous êtes d'accord, je reviendrai vous voir."
 

Les Pj auraient bien tort de refuser: ils continueraient d'amuser les maraudeurs jusqu'à ce que lassé Mongul ne les fasse tuer.
 
 
 CEUX QUI SURGIRENT DES PROFONDEURS-

Quelques jours s'écoulent avant que le cycle infernal des combats reprennent; avec toutefois cette différence que pour leur nouvelle rencontre les Pj devront combattre tous ensemble un ogre O-bakemono complètement fou, récemment capturé par l'un des équipages partis réapprovisionner l'octogone. Il sera muni d'un énorme Tetsubo tandis que les Pj auront des Katana de mauvaise qualité. S'ils survivent, Mongul leur dira:

"- Ronin, vous m'avez suffisamment diverti, et avant que vous ne deveniez des héros pour tous ces imbéciles qui m'entourent, je vous réserve le combat que vous redoutez, celui qui vous opposera les uns aux autres. Il se déroulera dans l'arène centrale de l'octogone."

Des hurlements d'enthousiasme accueillent ces paroles, tandis que Mongul quitte la salle après avoir ordonné que les captifs soient correctement soignés.

Deux jours passent. Les Pj mangent à leur faim et sont soignés décemment. Le nombre de leurs gardes passe de un à une demi-douzaine, Mongul redoutant une action désespérée. Aucune nouvelle de Min-Laï.

Le troisième jour sous haute surveillance et avec un maximum de précautions, les Pj sont sortis pour la dernière fois de leur cellule. Ils reprennent le chemin angoissant menant à l'octogone. De chaque côté de la rue tout le long du trajet, le renégats et leurs femmes se sont massés. Ils vocifèrent de sordides insultes, n'oubliant pas de parier sur l'un ou l'autre. Mongul, sur une chaise à porteur ouvre le cortège porté par une dizaine d'esclaves. Dans le bruit assourdissant de la foule, ils descendent jusqu'aux quais avant de remonter vers l'arène. Ils aperçoivent Min-laï à la fenêtre d'une maison du port. Dans ses yeux ils voient s'éteindre les espoirs d'une jeune femme qui se rend compte qu'elle n'était qu'a deux doigts de la liberté.

Plus loin passant devant un quai, à côté d'un attroupement de marins qui semble se désintéresser du cortège, Mongul fait arrêter le groupe d'un geste impérial. Voyant cela les marins s'écartent tandis que Mongul descend de la chaise pour voir lui-même de quoi il retourne.

"Qu'est-ce qui vous perturbe, chacals? Y aurait-il ici un événement plus important que celui qui se déroule en ce moment?"

"- Pardonne nous, puissant Mongul, mais ce que nous avons pris dans nos filet est peu commun, vois toi-même."

Pris dans un filet se trouvent un homme requin de très grande taille. Un filet de sang noir s'échappe de la gueule de l'un d'entre eux. Un autre portant de nombreuses blessures se convulse sur le quai.

"Est-ce parce qu'ils sont plus gros que ceux que nous connaissons que vous restez bêtement à les regarder? Vous n'avez qu'à me les préparer pour le dîner j'apprécie la chair de ces peaux bleues.

Cependant il ne remarque pas que le Kaijin vient de porter les yeux sur l'épée qu'il porte au côté: l'épée de sang. Alors les yeux de la créature s'allument, comme s'il venait de reconnaître quelque chose qui lui donnera la force de vivre quelques instants de plus. Oubliant ses blessures le Kojin se redresse et tend sa main palmée vers le No-dachi. Les pirates restent figés de stupeur. Seul Mongul, plus vif, réagit en pivotant sur le côté, évitant ainsi l'assaut incompréhensible de son adversaire. Dans le même temps il dégaine le Katana posé juste au dessus du No-dachi et fend l'homme requin de la nuque au cœur. Dans une gerbe de sang noir la créature des mers meurt non sans avoir poussé une longue et puissante plainte. Toute l'assemblée a un mouvement de recul devant l'étrange son rauque émis par le Kojin. Jamais de mémoire de marin on n'a entendu un homme requin produire ne serait-ce qu'un sifflement. Ils sont censés être aussi silencieux et froids que leurs frères aquatiques les Mako ou les grands blancs. Qui a jamais entendu un poisson parler?

"Par mon oeil crevé, je n'aurais jamais cru que ces vermines des eaux sachent émettre un son! Mais que cela ne nous détourne pas de notre fête. En route pour l'octogone !"

Cet émouvant passage sur la mort d'un pauvre Kojin n'est pas uniquement là à titre de décoration littéraire; il faisait partie d'un groupe de trois de ses congénères qui cherchaient à entrer dans la ville pirate pour y dérober quelques armes, ce qui arrive fréquemment les leurs étant régulièrement oxydées par l'eau salée, malgré l'huile spéciale avec laquelle ils les graissent. Ces hommes requins n'ont pas les caractéristiques habituelles, ils sont plus grands et leur cuir est plus épais que la normal: un sombre démon a plongé au fond de la mer et transformé de nombreux clans de ces créatures en ce qu'elles sont maintenant. Il a également brisé et modifié leur esprit leur donnant pour but ultime de récupérer l'objet le plus cher au cœur du démon :

l'épée de sang. Agat, vous l'avez reconnu, a ainsi transformé de nombreuses espèces aquatiques, terrestres ou aériennes dans l'espoir de récupérer cette épée qui faisait de lui l'un des plus puissants démons. Aussi le Kojin a-t-il tenté l'impossible pour récupérer le sabre en question puis voyant sa fin a consumé ce qu'il lui restait d'énergie pour pousser une longue plainte exprimant son désespoir mais aussi prévenant les siens que l'objet de leur quête se trouve sur cette île. Le troisième Kojin a réussi à entrer dans la ville et à voler quelques lances, il a entendu la plainte et pour lui il ne reste qu'une chose à faire: rejoindre les siens et leur annoncer la nouvelle, puis revenir en nombre prendre l'épée.
 
 Le petit groupe reprend sa marche, suivi de la horde des renégats qui, un moment refroidie, recouvre sa fièvre sanguinaire et exulte à nouveau.

Dans la salle centrale de l'octogone, les samouraïs sont libérés de leurs entraves. Les maraudeurs encombrent les gradins. Mongul, une fois installé, après avoir parcouru l'assistance du regard, réclame le silence et lance quelques derniers mots ironiques à ses gladiateurs. Derrière lui, comme à l'accoutumée, se tiennent Min-laï et ses autres concubines.

"- Chiens, j'imagine que vous allez refuser de vous entretuer. Alors pour le plaisir de tous et du mien je vous propose un accord: refusez de combattre et je vous fait flécher si adroitement que vous me supplierez la flèche qui mettra fin à vos jours. Si vous vous affrontez, je combattrai le survivant et s'il est vainqueur il pourra reprendre la magnifique épée que je vous ai prise et j'ordonne à tous mes maraudeurs de le laisser librement quitter l'île. Il sera mis à sa disposition une petite embarcation et aucun mal ne lui sera fait."

Cruel dilemme pour les Pj. Mais ils peuvent être malins et ne pas croire que leur aventure va se terminer ainsi.

S'ils décident de se combattre, des Katana leur seront jetés et ils pourront commencer. Cela ne durera pas bien longtemps, 3 tours, puis un événement imprévu aura lieu...

Des cris de douleur se font entendre dans la foule, des lances et des tridents pleuvent du cielé embrochant au hasard les pirates on ne peut plus surpris. Du chaos régnant dans les gradins surgissent les responsables: des Kojin appartenant au même clan que ceux pêchés dans la journée s'infiltrent dans la foule taillant et tranchant à tour de bras.

Ils ne sont pas venus seuls, avec eux de monstrueuses pieuvres Tako, l'une des rares races aquatiques avec les Kojin a pouvoir évoluer à l'air libre sans trop de difficultés, agressent les humains sans pitié, les ensevelissant sous leurs lourds tentacules visqueux. Tous ont pour but unique la récupération de l'épée de sang et avancent au hasard parmi la foule. Les pirates, un moment décontenancés, se reprennent assez vite et opposent une farouche résistance, bien déterminés à bouter l'agresseur hors de l'île. Personne n'est épargné et la ville elle même est la proie des créatures marines. Dans la salle centrale de l'octogone le Pj voient descendre cinq Kojin et un Tako, qui ne leur veulent pas le plus grand bien...

Soudain, par dessus le bruit de la bataille, retentit une puissante détonation. Une paroi entière de l'arène s'effondre engloutissant sous d'énormes blocs les combattants qui s'y affrontaient. De la poussière émerge un Kojin plus grand et plus mince que les autres. A son aspect on sent en lui un mal et une cruauté presque aussi anciens que l'humanité, son entrée fracassante interrompt les combats un instant. Il tend son long bras décharné vers Mongul en sifflant: "l'épée du maître"

A ces mots les siens reprennent le combat avec encore plus de vigueur, abattant les maraudeurs décontenancés. Mongul au milieu de la tourmente se résigne à se défendre avec le grand No-dachi, cause de tous ces malheurs, tout en s'étonnant de le voir s'illuminer au contact du sang de ses adversaires. Pour lui il n'est pas question que ces rats des océans lui dérobent son bien.

Pour les Pj c'est une occasion de pouvoir récupérer le sabre de leur défunt maître. Dans tout ce chaos chacun ne pense qu'a défendre sa peau du mieux qu'il peut.

Tandis que les Pj essaient soit d'échapper à ce maelström de folie, soit d'empêcher la pauvre Min-laï de se faire agresser par les sauvages Kojin rendus fous, ils voient le chef magicien de ces derniers se frayer un chemin vers Mongul, a coup de puissants sorts magiques, exterminant les pirates qui lui barrent la route. Min-laï est la seule qui peut les sortir de l'île et les conduire à bon port; les Pj seuls sur un bateau ont de très forte chances de se perdre en mer un samouraï n'étant pas un marin.

Les forces en présence sont 1000 pirates contre 750 Kojin + 60 Tako. Le MJ peut jouer la bataille avec les bonnes vieilles règles de notre bon vieux jeu, ou bien décider des vainqueurs. L'issue des combats désignera les derniers adversaires de nos ronins. Dans le meilleur des cas les Pj élimineront soit Mongul soit le Kojin magicien (peut-être les deux) et récupéreront l'épée de sang. Ils pourront s'enfuir avec Min-laï et deux de ses comparses marins désireux de quitter la tyrannie abusive de Mongul et cette vie qui finalement ne les a pas assez enrichis.

Quittant crâne gris au coucher du soleil sur une petite embarcation d'une dizaine de places, les Pj s'éloigneront de la ville pirate d'où, ça et la s'échappent quelques fumées noires. Sous le commandement de Min-laï, les deux maraudeurs à son service dirigeront le navire vers la terre la plus proche: Hokkaïdo. Leur départ ayant été précipité, ils n'auront que très peu de ressources alimentaires et médicinales, pour ce voyage qui durera quatre jours. La croisière aurait pu être des plus calme, mais en plein milieu du deuxième jour alors que tous se laissent bercer par les flots, trois Kojin rescapés les dérangeront dans leur sieste. Après ce dernier assaut, les autres jours se passeront sans incident et bientôt ils verront poindre les côtes brumeuses d'hokkaïdo la mystérieuse.

Débarquant dans un petit port, ils seront recueillis par des pêcheurs qui s'empresseront de leur donner le maximum de soins. Quelques jours plus tard, Min-laï et les siens reprendront la mer pour rejoindre la terre du japon, laissant les jeunes samouraïs à de nouvelles aventures...

A suivre...
 
 

PERSONNAGES NON JOUEURS.

MONGUL Bushi niveau 6

Pv 60 DAM +3 PAB 16 MNA 3 ZN 3 CA 5-9

Iaijitsu 16, Atemi wasa 16, Kenjutsu 18, Ni-to-kenjutsu 17, Tantokenjutsu 15, jeu 14, traque 17
 
 LIEUTENANT PIRATE

Bushi Classique niveau 4
 
 

PIRATE

Classique Bushi niveau 3
 
 ESCLAVE

Homme classique
 
 KOJIN MAGICIEN

Kojin, caractéristiques au maximum

CSB magie 15, Niveau de connaissance: 77 dans l'école de l'eau.
 
 KOJIN

Caractéristiques au maximum, mais ne portent pas d'armure.
 
 TAKO

Caractéristiques au maximum, mais n'utilisent pas d'arme.
 

à suivre ...